Wednesday 26 March 2014

Les films d'Olga

Trainspotting, Danny Boyle, 1996

Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis une cinéphile avertie, loin de là, mais c'est vrai que comparé à Olaf (coucou mon amour!) j'ai vu pas mal de films.

Parmi ceux que j'ai vraiment aimés, aucun blockbuster plein d'effets spéciaux, de superhéros et de testostérone. Ce que je préfère, c'est les films que j'appellerais "d'ambiance". Qui te plongent dans une atmosphère, une vie différente de la tienne, voire à l'intérieur de la tête de ces gens si différents. Et Trainspotting est parfait pour ça, en suivant les descentes aux enfers de Rents dans une sorte d'intimité pourtant pleine d'humour.

Du même réalisateur j'aime aussi assez Shallow Grave, dans le genre humour noir écossais pur jus. Par contre, son adaptation édulcorée et presque Disney de Slumdog Millionaire, j'aime moins. Le film est esthétique, mais l'histoire a été massacrée.

Petite parenthèse : le livre original, d'Irvine Welsh, n'est pas mal non plus. Une retranscription phonétique de l'accent écossais qui rend la lecture à peine plus lente, mais lui donne une couleur particulière.

Note d'Olga : 5/5
Note d'Olaf : 4.5/5

In the Mood for Love, Wong Kar-Wai, 2000

Hong-Kong, années 60, deux couples, quatre destins croisés. Des époux dont on ne voit jamais le visage, dont l'infidélité n'est finalement qu'un prétexte pour s'intéresser aux autres, les trompés, humiliés et perdus, prisonniers du vernis de la société de l'époque et de là-bas. Un film où il ne se passe pas grand chose, tout compte fait, et où, nous aussi, on est souvent perdus, trompés, déçus. Un film sur la passivité, l'indécision, la frustration, et le silence des sentiments.

Les couleurs sont magnifiques, l'esthétisme poussé à l'extrême. La silhouette longiligne de Maggie Cheung desendant les escaliers en slo-mo, une oeuvre d'art. J'ai été soufflée par la beauté du film et des musiques.

Note d'Olga : 5.5/5 (oh ça va hein)
Note d'Olaf : 2.5/5


La suite au prochain épisode...!

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