Sunday 10 August 2014

Whatever Olga wants


Bougie Diptyque - Marinière Petit Bateau - Baume à lèvres Hurraw
Pull croisé H&M - Maillot de bain Asos - Chapeau de paille Worth & Worth
Peigne en corne - New Balance 410 - Aloès

Monday 4 August 2014

La routine de soins bio d'Olga

Vous n'avez pas pu passer à côté de la tendance bio qui a envahi les blogs de mode et beauté ces derniers mois. Des vernis Une aux mooncups, ces ventouses en silicone pour récupérer le sang menstruel, on nous a sorti de derrière les fagots tout un arsenal de nouveaux trucs "in" à avoir dans ses placards.

Pourquoi? Pas seulement parce que scandale sanitaire après scandale sanitaire, on commence à se rendre compte qu'on passe sa vie à ingérer et à se badigeonner de poison. Mais aussi tout simplement parce que le bio, ou le naturel, c'est plus efficace que les produits chimiques!

Je ne suis pas une écolo enragée qui composte frénétiquement et fait caca dans du sable, mais je trouve extraordinaire tout ce que la nature a à nous offrir de bon.

Commençons par la douche. Le savon de Marseille est composé d'huiles végétales; palme, coprah, olive, ainsi que de soude. L'odeur est pire qu'agréable, il lave parfaitement et c'est très économique. Je me lave le corps et le visage avec, mais on peut également l'utiliser pour les cheveux.


Pour hydrater et apaiser la peau de mon visage, je me tartine d'une petite goutte d'aloe vera. Cette gelée issue du cœur des feuilles de la plante calme toutes les petites rougeurs et irritations, en plus de nourrir la peau. Bien masser pour la faire pénétrer, pour ne pas se retrouver avec une couche séchée qui s'écaille et paniquer en pensant qu'on pèle! (non ça ne m'est pas arrivé)


Passons à l'épineuse question du déodorant. Je ne vous rappellerai pas la relation non prouvée mais non moins probable entre déo chimique et cancer du sein. La pierre d'alun, on la mouille et on la passe sur la zone incriminée, et on laisse la magie opérer. Bien sûr, on transpire toujours, mais moins, et on ne sent presque pas.


En cas de grosses chaleurs estivales, je complète avec ce déo trouvé chez Biocoop, sans alcool et aux huiles essentielles.


Je suis plutôt mitigée sur ce shampoing, il ne mousse pas beaucoup (même si c'est bon signe niveau composition!) et se vide à une vitesse assez alarmante. Il sent bon les plantes, et laisse les cheveux respirer.

Mon gros coup de cœur, c'est l'huile de coco. J'ai l'impression qu'on peut vraiment s'en servir pour tout : la cuisine, l'hydratation du corps, des cheveux, du visage, en démaquillant, pour graisser les serrures...! En plus c'est super fun d'utilisation, selon la température ambiante on la trouve toute liquide ou bien solidifiée, c'est un peu la surprise à chaque fois. Je m'en sers sur les jambes, les talons, les pointes des cheveux, et le visage. L'odeur est à tomber par terre, mais jamais entêtante.

L'huile de jojoba est plus légère, sur le visage notamment. Une toute petite quantité suffit pour hydrater, sans faire briller la peau comme une plaque de beurre. Elle rend le visage doux comme un cul de bébé.

Pour les soirées dehors, LE produit essentiel, c'est le repousse-moustiques. Ce spray magique formulé à base d'huile essentielle de lavande m'a sauvé la vie tout cet été.


Après quelques semaines de cette routine, je constate que ma peau est plus nette, plus hydratée, et moins irritée qu'avec les produits que j'utilisais avant. J'ai également l'impression de moins gaspiller mon temps et mon argent, fini les couches de lait hydratant qui laissent la peau encore plus sèche qu'avant, fini l'éruption de boutons après deux semaines d'une nouvelle crème miracle... Je me fais du bien, et ça, c'est super!

Vive le bio!

Thursday 12 June 2014

Les chouchous d'Olaf à la Coupe du Monde


Le coup d'envoi de la Coupe du Monde 2014 vient d'être donné, et chaque passionné de football a son cœur qui bat pour sa sélection nationale favorite. Pour ma part, je vais stresser, gueuler et mettre la patience d'Olga à rude épreuve devant les matches des Pays-Bas. Mais les Oranje, ils valent quoi maintenant ?

L'incertitude est le sentiment prédominant du côté des supporters néerlandais : le schéma de jeu n'est pas clairement établi, la valeur de la majorité des joueurs au niveau international reste encore à prouver, et le sélectionneur lui-même reste un sujet de débat au pays. Rapide tour des forces en présence.

Durant cette Coupe du Monde, les cages néerlandaises seront sans doute gardées par Jasper Cillessen. Arrivé à l'Ajax en 2011 en provenance de Nijmegen, il ne comptait que 12 matches d'Eredivise avec les lanciers à l'été 2013. Mais c'est lors de ce même été que Cillessen impressionna de Boer, qui fera de lui son nouveau numéro 1. Le blondinet d'1m88 a dû laisser du temps de jeu à l'ex-titulaire du poste Kenneth Vermeer, lui aussi prétendant à une place dans les 23, mais il a participé à la majorité des matches de l'Ajax cette saison (25 matches de championnat, dont 14 clean sheets). En Ligue des Champions, Vermeer, possédant plus d'expérience à ce niveau, devait jouer. Mais, hasard ou pas, à la suite du 4-0 encaissé face à Barcelone, Cillessen joua les 5 autres matches. En sélection, il fait sa première apparition dans le groupe Oranje à l'été 2011, lors de matches amicaux en Amérique du Sud face au Brésil et à l'Uruguay. Bien que remplaçant à l'Ajax, il fut le gardien n°2 de l'équipe, en tant que remplaçant de Tim Krul, à cause des absences de Stekelenburg et de Vorm. Parlons des autres portiers néerlandais justement. Pour le compte des éliminatoires, van Gaal a utilisé 5 gardiens différents : Vorm et Stekelenburg à 3 reprises, Vermeer par deux fois, et Krul et Cillessen (le 15/10/13 face à la Turquie, en l'absence de Vorm, blessé) une seule fois. C'est donc un maigre bilan pour celui qui sera le dernier rempart des Oranje à la Coupe du Monde. En rencontres non-officielles, Jasper Cillessen a disputé 7 amicaux, le premier face à l'Indonésie en mai 2013 (qui fut sa première sélection, et où il fut remplacé par Vermeer à la mi-temps..!), et les 6 derniers en date des Pays-Bas. Espérons que cette lancée soit suffisante au gardien de 25 ans, dont Edwin van der Sar vante la qualité de son jeu au pied.

Cependant, Cillessen ne sait toujours pas s'il sera protégé par quatre ou par cinq défenseurs pendant cette Coupe du Monde. Et même pour le milieu, ainsi que pour l'attaque, rien n'est encore établi. Lors du dernier match amical, van Gaal a choisi d'évoluer dans un système bizarroïde face aux Gallois, avec une défense à quatre, trois milieux centraux, et Sneijder, Robben et van Persie qui se baladent sur le front de l'attaque. Lens a remplacé van Persie à la mi-temps (la blessure du mancunien ne s'est heureusement pas révélée grave), ce qui a rendu les positions encore plus troubles. Mais la vraie nouveauté tactique, c'est ce 5-3-2 testé contre le Ghana. A mon humble avis, le futur coach de Man U optera pour le 5-3-2 pour affronter l'Espagne, utilisera son 4-3-1-2 étrange contre l'Australie, puis reviendra au 5-3-2 en cas d'obligation de résultat face au Chili.

Habitués au 4-3-3 national, les Néerlandais ne voient en général pas franchement d'un bon oeil le système tactique en 5-3-2 proposé par van Gaal. Mais je pense celui-ci peut s'avérer le meilleur atout des Oranje pendant ce Mondial. Prenez un gardien et une défense inexpérimentés au très haut niveau, et des joueurs offensifs d'une très grande qualité, et obtenez une équipe capable de proposer du beau jeu et de marquer des buts, mais aussi et surtout d'en encaisser encore plus. Ce serait peut-être suffisant pour sortir des poules, mais cela ne ferait pas vraiment peur aux cadors de la compétition.

A la suite du forfait de Strootman qui était la pièce centrale du 4-3-3/4-2-3-1 de van Gaal, celui-ci a dû revoir ses plans afin de maintenir un certain équilibre dans son équipe. Personnellement, je trouve son idée du 5-3-2 assez cohérente. La défense à cinq permettrait évidemment de concéder moins d'occasions de but, le nombre venant au secours de l'inexpérience. Les cinq défenseurs pourront rester groupés si nécessaire (pour bloquer tous les espaces face à des équipes comme l'Espagne par exemple), ou les latéraux pourront apporter le danger sur leur aile, que ce soit en contre-attaque ou en remplacement d'ailiers inexistants. Qui plus est, la défense du Feyenoord, qui fournit une bonne partie de la défense batave, s'articule de la même façon. Kongolo, Martins Indi, de Vrij et Janmaat n'auront donc pas de difficultés d'adaptation à ce système. Reste maintenant à savoir quels joueurs composeront l'arrière-garde néerlandaise. A part Janmaat qui semble assuré du poste d'arrière droit, les autres postes semblent ouverts : Blind, Kongolo voire Martins Indi à gauche, puis Vlaar, de Vrij, Martins Indi ou Veltman dans l'axe. Tous, hormis Vlaar, sont jeunes et promis à un bel avenir. Mais, chiffre intéressant, les huit défenseurs sélectionnés par van Gaal, Blind y compris, comptent 85 sélections.. au total. Le joueur le plus capé d'entre-eux est Ron Vlaar, avec 24 sélections. Pas très rassurant..!

Du côté du milieu, trois rôles bien distincts sont à définir. Le premier sera sans le moindre doute occupé par Nigel de Jong, qui aura comme mission de combler les trous en défense, de recadrer chacun de ses coéquipiers, de râtisser un maximum de ballons, et d'offrir une première relance impeccable. Et tout cela, le Milanais sait le faire à merveille. En l'absence de Strootman, le patron au milieu, c'est lui. Il est à mon avis indispensable aux Oranje, tant tactiquement et techniquement, que pour son expérience et son leadership. Le deuxième poste de milieu de terrain demande un profil polyvalent. Le joueur qui en héritera devra d'abord bien savoir défendre. Ensuite, il aura également la tâche de proposer des solutions offensives, que ce soit par le biais de passes tranchantes ou en étant en mesure de créer le danger en portant le ballon. Le volume de jeu sera donc capital à ce poste. Les nommés sont : Daley Blind, Jordy Clasie, Jonathan de Guzman, Leroy Fer, voire Georginio Wijnaldum. Blind a brillament servi à ce poste cette saison avec l'Ajax, mais il devrait être prioritairement utilisé sur le flanc gauche de la défense. Clasie pourrait selon moi être l'une des bonnes surprises de ce Mondial côté néerlandais. Mais même s'il possède les qualités requises pour ce poste, il est peut-être encore un peu tendre pour prétendre à une place de titulaire. Fer et de Guzman sont eux plus susceptibles de figurer dans le onze batave en tant que second milieu défensif. Ils ont tout deux plus de coffre que le jeune Clasie, physiquement mais aussi et surtout au niveau de l'expérience, étant habitués aux joutes de la Premier League anglaise. Le troisième laron du milieu néerlandais n'est autre que Wesley Sneijder. Le Ballon d'Or 2010 (quoi, je me trompe ?) semble arriver à la Coupe du Monde en grande forme. Et dans le 5-3-2 de van Gaal, il est l'un des grands gagnants. Ce système, avec donc 5 défenseurs et 2 milieux chargés de défendre, laissera Sneijder libre de produire son jeu et d'évoluer à une position très offensive sur le terrain, en tant que pur n°10, voire plutôt en une espèce de neuf et demi électron libre. Même s'il peut être amené à dépanner à un cran plus reculé, Wijnaldum devrait être la doublure officielle de Sneijder durant le tournoi.

Offensivement, c'est justement là que les Pays-Bas font peur. Car devant Sneijder, il y aura Arjen Robben et Robin van Persie. Le "trio d'or", comme les Néerlandais les appellent. Pour en revenir au système de jeu, bien qu'un 5-3-2 suggère deux attaquants de pointe, les Oranje devraient varier, Robben n'étant pas un avant-centre. Van Persie devrait donc jouer dans l'axe, avec Robben un peu décalé sur sa droite, ou sur sa gauche si celui-ci permute avec lui-même, et Sneijder juste derrière lui, voire à peine penché d'un côté ou de l'autre. En cours de match, Memphis Depay et surtout Jeremain Lens sont les favoris pour sortir du banc des remplaçants. La position qu'ils occuperaient serait la même que celle de Robben, à mi-chemin entre ailier et avant-centre. Concernant Huntelaar, van Gaal ne devrait l'utiliser que s'il doit se passer de van Persie (ou le choisit pour faire tourner). Quant à Dirk Kuyt (Kuijt pour les intimes), il semble plus être là grâce à sa mentalité irréprochable, et donc idéale à la vie en groupe. Mais si l'équipe a besoin de lui, vous pouvez être sûrs que le grand blond se battra comme un diable à la moindre seconde de jeu qu'on lui offrira. Hormis le trident offensif Sneijder-Robben-van Persie, l'animation du jeu néerlandais devrait venir des latéraux, ainsi que du second milieu défensif. On aurait donc une équipe assez solide défensivement, qui pourrait se permettre de moduler aisément son apport offensif en fonction de la situation. Et avouez que même avec seulement trois joueurs réellement offensifs, la qualité de ceux-ci est telle que n'importe quelle défense au monde se doit de les craindre.

Les Pays-Bas ne sont donc pas à considérer comme des favoris de ce tournoi, mais un coup d'éclat surprise reste possible. La génération actuelle, à part en pointe où le poste s'avère casse-gueule pour les jeunes (Castaignos, van Wolfswinkel, Luuk de Jong, Dost, ..), semble promise à briller en 2016 et 2018. En attendant, le fait de ne pas être attendus (voyez ce que ça avait donné en 2012..) peut jouer en la faveur des Néerlandais. Un bon tirage + un match surprise et hop, voilà le dernier carré ! Allez, optons pour un remake de 2010 en finale ! Peut-être que cette fois-ci, avec un Robben qui a enfin appris à marquer lors d'une finale, ça pourrait le faire ! On a tous le droit de rêver non ?

Friday 23 May 2014

Les Birkenstocks

Ah, les Birkenstocks! Vaste débat! Summum du cool ou assassinat de la classe?

Je dois dire que les premières fois que je les ai vues fleurir dans les looks, j’ai réagi avec la violence qui s’imposait. « Quoi ?! Ces savates de mémère, à la mode ? Mais ca va pas non ? » Et bien si, mes pauvres chéris. Les Birkenstocks, c’est branché, et ca fait même plusieurs années que ca dure. Avec une petite variante encore plus dégueulasse en hiver – les chaussettes. On avait déjà essayé de nous refourguer les chaussettes à mettre dans les escarpins, histoire de casser le coté habillée de la chaussure disent-ils. Mais avec les Birkenstocks je vois vraiment pas ce qu’il y avait à casser…

Bref, toujours est-il que qui dit modèle populaire et plutôt cher (oui, 75€ pour des savates je trouve ca cher) dit ersatz. Toutes les marques low cost s’y mettent, soit en s’en inspirant, soit en copiant carrément, allez, pas de honte !
1. Kiabi

Je ne sais pas chez vous, mais dans ma région on n’a pas estimé utile de proposer ces modèles en magasin. La proviiiince, tout ca. En tout cas, le site offre une gamme de choix assez sympa. Comptez dans les 12€.

Tout d’abord on a les modèles Gizeh (les tongs), puis une mule à une (Menorca) ou deux brides (Arizona). Personnellement, j’ai un problème avec la bride unique : quand on marche, et bien la semelle claque contre le talon - d’où l’appellation claquette, me direz-vous, et vous n’aurez pas tort. Mais pour ma part j’aimerais rester aussi loin de possible du coté savate de la chose, et je trouve que la double bride, et la tong, rappellent plus la Birk originale.




2. Primark

Pour ceux qui ne connaissent pas, Primark c'est LE magasin British pas cher ou tu peux tout trouver. C'est un foutoir pas possible, c'est mal organisé et je repars souvent (toujours) sans rien acheter a cause des files d'attente, une aux cabines et une aux caisses, mais voila - C'est hyper bon marché.

Celles-ci sont a £4, c'est a dire 5€. C'est a dire données!

Il y a un magasin Primark en France, un seul, a la Toison d'Or de Dijon. J'y suis allee, et vous avez de la chance en France, car il est largement mieux approvisionné qu'ici aux UK. Le plus difficile c'est de trouver sa taille ici, bien souvent il ne reste que la plus petite ou la plus grande.

C'est evidemment fait en plastique et de tres mauvaise qualité, mais on a ce pour quoi on paie!


3. Office

L'autre jour j'ai découvert les magasins Office. Laissez-moi vous dire qu'ils sont tres malins. Dans leur vitrine ils proposent des Birks originales, et JUSTE a coté... Leur modele, en cuir, a £24 (30+€).



















Pour les avoir vues en vrai, les sandales ressemblent vraiment beaucoup aux Birks, et contrairement aux deux ersatz précédents, la qualité ne pique pas les yeux. Donc, bien sur elles sont plus cheres (quand meme moins que les originales), et bien sur elles sont mieux. Quel dilemme!




Mais la question primordiale, ca reste quand meme ; Les Birkenstocks, c'est acceptable ou juste horrible un point c'est tout?

Tuesday 29 April 2014

Le gratin dauphinois

Pendant qu’Olaf pleure la déculottée de ses allemands préférés, nous on va relever un peu le niveau et parler fourneaux. Entre nous c’est bien connu, pour consoler un homme rien ne vaut une bonne assiette.

Alors, qu’est-ce que ca aime manger, un homme ? Facile ; beaucoup de viande, et des féculents. Après, peut-être le votre a-t-il une petite particularité dans son régime, le mien mange aussi des framboises. Mais normalement, un bon gratin dauphinois met tout le monde d’accord, et il n’y a que les nénettes au régime qui préféreraient une salade, de l’hummus ou dieu sait quoi.

Et donc, c’est marrant parce que, rien qu’a nous deux, Olaf et moi, nous avons deux écoles qui s’affrontent. Nos mômans respectives n’ont pas la même recette apparemment. Chez moi, le gratin croustille. Ouais ! Même que, un gratin pas gratiné, c’est un gratin raté.

La recette est évidemment top secrète et transmise exclusivement de mère en fille de génération en génération. Sache seulement qu’elle est très simple, et qu’elle suit un peu le même principe que les lasagnes, sans le cheval. (Oui, je sais, j’ai mille ans de retard sur les blagues d’actualité, mais je suis une expat’, tu permets !)

Donc vu qu’Olaf s’est ramené de courses avec 2.5kg de patates, je pense qu’on aura un gratin dauphinois au menu sous peu !

Guardiola, ce génie ?

En rééditant son modèle de jeu basé sur la possession qu'il a inculqué au Barça il y a quelques années, Guardiola a dénaturé le jeu du Bayern, et a tué le "petit plus" qu'avait cette équipe avant son arrivée.

Sous Heynckes, le Bayern savait tout faire. Possession, construction lente, attaque placée tranchante, contre-attaque, les Bavarois possédaient toutes ces cordes à leur arc, et pouvaient se défaire de n'importe quel adversaire. Mais maintenant, leur jeu est trop stéréotypé, trop prévisible. Tout le monde sait que les Munichois vont chercher à monopoliser la balle, et ce, quelle que soit l'équipe en face. Il n'y a que très peu de diversité, d'explositivité, et de prise de risque. En championnat, ça passe. L'effectif du Bayern est tellement supérieur aux autres que la façon dont il joue n'a presque plus d'importance. Mais en Ligue des Champions, cela ne suffit pas. Après la phase de poules, le Bayern s'est défait d'Arsenal, et de Manchester United. Et face aux Red Devils, on a clairement vu que les Bavarois peinaient à trouver des solutions, une fois que les Mancuniens étaient repliés en défense. Ceci était encore plus vrai face au Real Madrid, qui a choisi d'évoluer en contre face au Bayern. Les hommes de Guardiola ont eu une possession monstrueuse lors de ce match, mais que très peu d'occasions de but. Le Real a très bien su contrer le système de jeu des Bavarois, à l'instar de leur match de Copa del Rey face au Barça, mais surtout, ils savaient à quoi s'attendre. Cela pointe la faiblesse du Bayern version Guardiola. Tout le monde sait comment son équipe va jouer, et au-delà de ça, presque tout le monde a maintenant compris comment faire face à  ce système de jeu, depuis que le Barça a tout dominé en pratiquant ce football. Un Barça qui est aujourd'hui en fin de cycle, depuis le départ de Guardiola, qui était lui-même, de son propre aveu, à bout de souffle. Donc dès que le Bayern reçoit une opposition à son niveau, il est mis en danger par son propre style de jeu. Et qui mieux que le Real connaît le jeu fait à base de possession et de passes courtes, tant utilisé par le Barça contre lui ?

Le Bayern reste certes l'une des meilleures équipes du monde à l'heure actuelle, mais il est rentré dans le rang. Guardiola ne fait cependant pas forcément du mauvais boulot. Et nous ne saurons jamais si le Bayern version 2012/2013 aurait pu continuer à gagner autant en jouant de la même manière. Peut-être que Guardiola a sauvé l'équipe d'une fin de cycle en insuflant une nouvelle philosophie de jeu, mais une chose est sûre, ce Bayern-là n'est plus la machine à gagner de la saison dernière. Et si j'avais un reproche à faire à leur entraîneur catalan, ce serait qu'il a trop calqué le jeu de son Bayern sur celui de son Barça. Il a apporté son style de jeu, mais avec l'idée de faire table rase de l'ancien. Et l'erreur est là, selon moi. Guardiola disposait d'une base fantastique, mais il a préféré l'ignorer et tout faire à sa façon. Les Allemands frappent bien de loin ? Peu importe ! On va les en empêcher et les faire jouer comme des Espagnols d'1m62. Car interdire à un Schweinsteiger ou à un Kroos de tirer de loin, c'est se priver d'un énorme atout. Mais l'impression que j'ai, c'est que Guardiola ne veut jouer qu'à sa manière, à 100%. Pourquoi ne pas avoir apporté un style de jeu basé sur la possession, tout en utilisant des frappes de loin lorsque l'adversaire est trop regroupé derrière ? Cela forcerait les autres équipes à un peu plus sortir, et donc à laisser des espaces. A l'époque, son Barça ne pouvait pas le faire, car il n'avait pas les joueurs pour. Mais le Bayern en a tout à fait la possibilité, alors pourquoi s'en priver ? Je ne dis pas qu'une équipe devrait savoir jouer parfaitement de toutes les manières, mais je ne comprends pas comment on peut renier des atouts évidents, à part par égocentrisme. Quand on fait partie d'une institution telle que le Bayern Munich, ce n'est pas possible de faire passer ses envies en premier. Un entraîneur doit savoir s'adapter à un grand club, et apporter sa touche personnelle, sans toutefois tomber dans l'excès, ce que Guardiola n'a pas évité. Et ce n'est pas anodin si plusieurs dirigeants et figures emblématiques du club se sont levés face à la gestion de leur entraîneur. Du côté des médias français, cette remise en question est également présente, comme RMC qui sonde les internautes à propos du l'ennui apporté par le style de jeu de l'actuel entraîneur du Bayern.

Faites-nous mentir ce soir, M. Guardiola.

"Quelque chose à dire pour votre défense ?"

Thursday 27 March 2014

Les Swedish Hasbeens

Une demi-douzaine d'articles seulement, et Olga radote déjà... Mais je persiste et signe; aujourd'hui encore, on va parler de Swedish Hasbeens, la huitième merveille du monde, les sabots suédois vintage pur bois.

Mais cette fois-ci, c'est les SH vus par... ton portefeuille! Parce que, à moins d'être une grosse bourge assise sur son magot ou une dinde écervelée qui claque des milles et des cents dans son shopping et bouffe une nouille par semaine, ce genre de chaussures c'est une ruine (dans les 200€ la paire).

Mais alors comment faire?? Elles sont tellement magnifiques et désirables (à peine moins qu'Olaf, tout de même)... impossible de se résoudre à y renoncer.

La solution d'Olga? Les ersatzs. Les mêmes en moins cher - en moins bien aussi, hein, évidemment, mais on ne peut pas tout avoir! J'en ai néanmoins trouvé quelques unes qui ont l'air de faire assez bien la blague, pour un budget moins mastoc.

1. Le comptoir scandinave

Marque trouvée sur spartoo, cuir et bois, apparemment rien à redire niveau finitions. Le cuir semble plutôt épais, bien clouté, on a même la petite rainure sur le côté de la semelle pour que le bord du cuir ne se barre ni ne s'abime pas.

Pour les couleurs, on a pas mal de choix, tout en restant dans le traditionnel; du beige, du noir, du rouge, et quelques unes un peu plus originales comme l'argenté, le violet, le bleu ou le rose clair.

Gamme de prix : de 60 à 100€ pour les modèles plus sophistiqués. Par exemple, cette paire coute 95€.

 2. Lotta from Stockholm

Lotta from Stockholm c'est une petite boutique en ligne, tenue à ce qu'il parait par Lotta elle-même. Lotta donc qui livre partout dans le monde, et gratuitement au Royaume-Uni, ce qui permet à Olga de supputer que c'est là qu'est basé son entrepôt.

Des modèles et couleurs variés, très intéressants. Là aussi de bonnes finitions à mon avis, on reste très proche de la marque Hasbeens.

Les prix sont très sympas, celles-ci sont à £58 soit 70€. Sachant que c'est un calque conforme du si populaire modèle "Peep toe" de la marque originale, qui lui va chercher dans les 145€, on est plutôt content!

3. Ylin, revendu par Esprit Nordique

Un site assez étrange, voire bizarre, avec pas mal de rubriques d'articles "de confort", de "respect de l'environnement" etc... Qui au final ne présente pas beaucoup qui est derrière tout ça. Peut-être est-il très fiable, avec juste une interface peu flatteuse et qui laisse perplexe, comme la rubrique "Comment recycler ses chaussettes". En tout cas, à vue de nez ça me parait être le moins sûr des trois, et je n'y commanderais pas les yeux fermés.

Ce qui est un crève-coeur pour moi car c'est le seul à proposer des Peep toe jaunes! Vernies, certes. Mais le jaune est une couleur jamais vue chez les autres ersatzs de ma connaissance.

Autre point plutôt négatif, le cuir a l'air carrément fin, voire cheap; dommage car les prix ne sont pas pour autant cassés, la paire ci-contre coute 90€. Mitigé, donc.


En guise de conclusion je me contenterai de dire que je n'ai toujours pas trouvé la combinaison ersatz potable + JAUNE! + prix abordable + vendeur fiable. C'est sans doute une grosse utopie, mais je ne perds pas espoir.

Olga repart à la chasse!

Wednesday 26 March 2014

Les films d'Olga

Trainspotting, Danny Boyle, 1996

Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis une cinéphile avertie, loin de là, mais c'est vrai que comparé à Olaf (coucou mon amour!) j'ai vu pas mal de films.

Parmi ceux que j'ai vraiment aimés, aucun blockbuster plein d'effets spéciaux, de superhéros et de testostérone. Ce que je préfère, c'est les films que j'appellerais "d'ambiance". Qui te plongent dans une atmosphère, une vie différente de la tienne, voire à l'intérieur de la tête de ces gens si différents. Et Trainspotting est parfait pour ça, en suivant les descentes aux enfers de Rents dans une sorte d'intimité pourtant pleine d'humour.

Du même réalisateur j'aime aussi assez Shallow Grave, dans le genre humour noir écossais pur jus. Par contre, son adaptation édulcorée et presque Disney de Slumdog Millionaire, j'aime moins. Le film est esthétique, mais l'histoire a été massacrée.

Petite parenthèse : le livre original, d'Irvine Welsh, n'est pas mal non plus. Une retranscription phonétique de l'accent écossais qui rend la lecture à peine plus lente, mais lui donne une couleur particulière.

Note d'Olga : 5/5
Note d'Olaf : 4.5/5

In the Mood for Love, Wong Kar-Wai, 2000

Hong-Kong, années 60, deux couples, quatre destins croisés. Des époux dont on ne voit jamais le visage, dont l'infidélité n'est finalement qu'un prétexte pour s'intéresser aux autres, les trompés, humiliés et perdus, prisonniers du vernis de la société de l'époque et de là-bas. Un film où il ne se passe pas grand chose, tout compte fait, et où, nous aussi, on est souvent perdus, trompés, déçus. Un film sur la passivité, l'indécision, la frustration, et le silence des sentiments.

Les couleurs sont magnifiques, l'esthétisme poussé à l'extrême. La silhouette longiligne de Maggie Cheung desendant les escaliers en slo-mo, une oeuvre d'art. J'ai été soufflée par la beauté du film et des musiques.

Note d'Olga : 5.5/5 (oh ça va hein)
Note d'Olaf : 2.5/5


La suite au prochain épisode...!

Barclays Premier League : quel champion ?

"Une préférence ? Bien sûr que non."


L'édition 2013-2014 de la Premier League approche de son terme, et trois équipes sont au coude-à-coude dans la lutte pour le titre de champion. Nous retrouvons Chelsea, avec 69 points et 31 matches joués, Manchester City, avec 66 pts et 29 matches joués, et Liverpool, avec 65 pts et 30 matches joués (Arsenal n'est certes pas si loin mathématiquement, mais serait-ce vraiment sérieux de les considérer comme des prétendants au titre ?). Soit des situations bien distinctes. Il y a bien évidemment beaucoup d'autres facteurs, mais nous allons nous cantonner à l'analyse du calendrier de ces clubs, afin de mieux se rendre compte de quoi leur parcours jusqu'à un éventuel titre sera fait (et car les rencontres à venir ne risquent pas de blessure ou de méforme, elles..!).

Du côté du trio de tête, il reste donc 9 matches à jouer pour City, 8 pour Liverpool, et 7 pour Chelsea. Avantage Skyblues a priori, qui ont leur destin entre leurs mains puisque gagner tous leurs matches leur assurerait le titre. Mais les rencontres qu'il leur reste à jouer leur sont-elles autant favorables ?

Sur leurs 9 derniers matches, les Citizens auront trois déplacements difficiles : à l'Emirates Stadium face à Arsenal, puis à Liverpool, face aux Reds et aux Toffees. Hormis Southampton (qui réussit très peu face aux grosses écuries), ils ne rencontreront aucune autre équipe de la première partie de tableau.

Du côté de Liverpool, les hommes de Brendan Rodgers devront affronter les Spurs de Tottenham, les deux autres prétendants au titre, City et Chelsea, et Newcastle, actuels 8è, lors de la dernière journée. Programme chargé donc, mais toutes ces affiches auront lieu dans leur antre d'Anfield.

Quant aux Blues de Chelsea, ils auront à faire à Stoke, équipe en forme du moment, à Stamford Bridge, et devront se déplacer à Liverpool. Parmi les autres formations auxquelles ils seront opposés, aucune ne dépasse la 13è place et ne devrait donc, je dis bien devrait, poser de soucis aux joueurs de Mourinho.

Entre une plus forte quantité de matches à la difficulté variée, des rencontres compliquées mais la possibilité de se faire pousser par son public lors des chocs, et un seul match clé au milieu d'affiches supposées aisées, laquelle de ces combinaisons se révélera être le meilleur allier des clubs et des joueurs dans cette course au titre ?


Premiers éléments de réponse dès ce soir, avec la réception de Sunderland par Liverpool.


Sinon, ça intéresse quelqu'un la course pour le titre en Bundesliga ?

Monday 24 March 2014

Les pros de la déco

Ah, Ikea... <3


















Vaste sujet, et plutôt casse-gueule aussi. Parce qu'à vouloir trop en faire, il est facile de rendre un espace carrément dégueu. Style cadres en toile cirée Gifi représentant des gratte-ciel, avec les grosses lettres jaunes en contreplaqué "New York" accrochées juste à côté. Allez, pas de snobbisme, on en a tous acheté. Ou bien, encore plus pernicieux, l'excès du total look floral, japonisant, citadin, breton ou que sais-je encore. Alors oui, t'es content quand tu as tout assorti, mais vient un moment (ou pas, remarque) où tu te rends compte que ton chez toi ressemble à une page à thème du magazine Gifi (on y revient) et n'a pas la moindre personnalité.

Au final ce sont les Scandinaves qui s'en sortent le mieux. Les pros de la déco, c'est eux. Du blanc, du bois, de la verdure, du verre, et un peu de métal. Le bon mix avec des imprimés, Ikat, Wax, n'importe quoi en veux-tu en voilà... Des touches de couleur quand même, parce que le noir et blanc, bonjour la déprime! Et quand il fait nuit la moitié de l'année, une déco colorée, ça devient capital.

Encore une fois la théorie de Darwin se vérifie, le Scandinave aurait donc adapté sa décoration intérieure à ses conditions de vie dans son milieu climatique difficile. Pour sa survie, rien que ça!

Et pour moi aussi, même si je ne suis qu'une wannabe Scandinave, la déco, c'est vital.

Sunday 9 February 2014

Ce qu'aime Olaf


Ma passion, c'est ma femme. Mais, outre la bière, j'aime aussi le football (ça va de paire non ?). A tel point que si vous me laissez sur un ordi, vous pouvez me retrouver des heures plus tard en train de consulter des pages Wikipédia sur tout ce qui à trait au foot. Je vais donc vous faire part de mes préférences footballistiques (c'est toujours utile pour savoir si vous devez voir en moi un abruti ou un des vôtres, non ?).

Alors, depuis tout petit, j'ai 5 clubs dans le cœur. Bon, si je devais n'en retenir qu'un seul, ce serait sans hésiter les Girondins de Bordeaux. Cette passion est née grâce à ma grand-mère (oui oui..!), qui m'avait dit du bien sur ce club quand j'étais tout gosse. Et donc, j'ai joué avec eux dans mon jeu de foot sur Sega MegaDrive. Il y avait Lisarasu sur le côté gauche de la défense, et Zidone en 10 (le jeu n'avait aucune licence vous pensez bien !). Depuis cette époque, j'ai toujours suivi les matches du FCGB, et depuis quelques années, j'ai effectué une soixantaine de déplacements (aussi bien en Ligue des Champions et aux finales de Coupe, qu'à Raon L'Etape ou à Dijon lorsque le club pointait à la 18è place).

Un autre club de Ligue 1 a suivi cette évolution grand-mère -> console -> suivi des matches, c'est le SC Bastia. Je reconnais que c'est bizarre de soutenir deux clubs en Ligue 1, mais c'est comme ça, depuis que je suis tout petit. Bordeaux est un cran au-dessus du SCB quand même, car c'est uniquement pour le club au scapulaire que je me déplace. Mais je dois avouer que l'attaque Pierre-Yves André-Frédéric Née reste mon duo d'attaquants de référence.

Pour trouver les autres clubs que je supporte, il faut aller à l'étranger. En Allemagne d'abord. Et en Bavière plus précisément. Vous l'aurez tous compris (sauf les lectrices d'Olga qui se sont égarées !), je parle du Bayern München. Je ne suis pas le club depuis leurs 3 finales de C1 en 4 ans, mais depuis que Bixente Lizarazu a signé au club, car il était devenu mon joueur préféré (Olga pourra attester des nombreux posters de lui toujours présents dans ma chambre d'enfant !). En parlant de finale de Champions League, celle de 1999 face à Manchester United m'a tellement dégoûté qu'elle a entériné mon intérêt pour le FCB. Puis, à partir de la finale de 2001 (où Bixente a déclaré pour son tir au but réussi que s'il avait pu transpercer Cañizares et les filets avec, il l'aurait fait), je n'ai pas raté un seul match du Bayern en Ligue des Champions, jusqu'à un mardi soir de 2013, en compagnie d'Olga.

Petit détour par l'Angleterre maintenant, toujours en 1999, et concernant Man U. Le match entre Chelsea et les Red Devils, remporté 5-0 par les Londoniens, est celui qui a fait naître mon intérêt pour les Blues. Ce n'est donc pas Abramovich, ni Mourinho, qui m'ont amené à suivre Chelsea, mais Le Saux, Zola, Grønkjær et Hasselbaink en particuliers. Par la suite, John Terry et Frank Lampard sont devenus des icônes pour moi.

Pour terminer mon top five, direction les Pays-Bas. Hormis la France, la sélection Oranje m'a fait rêver pendant la Coupe du Monde 1998. Et voulant savoir d'où venaient les van der Sar, de Boer, Davids, Seedorf, Overmars, Bergkamp, Kluivert et compagnie, je me suis tourné vers l'Ajax Amsterdam. Depuis, mes deux joueurs préférés actuellement, Rafael van der Vaart et Klaas-Jan Huntelaar, se sont révélés au grand public dans le club amstellodamois.

L'Udinese et Saint-Etienne ont droit à une mention spéciale, même s'ils ne figurent pas dans la liste de "mes" clubs. Pour les Verts, cet intérêt est dû à mon cousin qui les supporte depuis sa maternelle (car son copain s'appelait Etienne. Et ce n'est pas une blague !), et à l'amitié très forte entre deux groupes ultra de l'ASSE et de Bordeaux.


Le footeux, c'est moi !

Monday 27 January 2014

Les rêves d'Olga

La nuit, je rêve. Parfois de mon mec, mais souvent plutôt de choses pas très agréables ; ainsi, handicapée par mes bottes a talons, je me fais régulièrement passer dessus par un bus, toujours au même endroit. Je suis aussi poursuivie par un mercenaire invisible depuis ma maison (en sautant le grillage, ou plutôt en me vautrant dessus jusqu'à ce que chute s’ensuive) jusque dans un champ de maïs. Dernier cauchemar en date ; la nuit dernière j’ai traité ma mère de connasse, mon cerveau, trop lâche pour oser en imaginer les conséquences, m’ayant réveillée en panique juste après la chose dite.

Mais la journée, quand je contrôle un peu plus la situation, je rêve de trucs de filles qui me font envie.

De vêtements, enfin pas tellement.

Je rêve surtout d’objets de déco genre les petits machins scandinaves en bois, en céramique ou en métal trop mignons que tu achètes à Ikea en couinant d’extase et sans trop savoir exactement a quoi ils vont bien pouvoir te servir (mais sur le moment c’est le cadet de tes soucis, il te les faut c’est tout.)

Et de chaussures, mais pas n’importe lesquelles. Depuis deux ou trois ans je suis tombée amoureuse (coucou Olaf !) des Swedish Hasbeens. Il y a moins d’un an j’ai enfin pu m’en acheter une paire : semelle en bois, bride sur la cheville, cuir cloué, tout ce qu’il faut. Et évidemment, la semelle en bois, quand tu plies ton pied pour marcher, elle reste où elle est et elle t’emmerde. Tu croyais quand même pas qu’elle allait te suivre, nan ? Résultat, chaque pas me nique le cou de pied, j’ai la démarche élégante et détendue et je ne vous parle même pas de tous les kilomètres que je peux marcher les doigts dans le nez.

Morale ? Je les trouve toujours aussi extraordinaires, et mieux, j’en veux d’autres.

La connasse, c’est moi !
 

"Pleure, salope !"


Friday 17 January 2014

La cuisine c'est moi!

"C'est quoi la gouillasse au fond?"



































Moi c'est Olga, et mon kiff dans la vie c'est les trucs bizarres. Tiens, mon mec, pour commencer... Mais aussi toutes les choses à manger un peu étranges. Au rayon légumes je fais des trouvailles fabuleuses, qui inquiètent beaucoup Olaf à l'idée de devoir en manger. C'est bien simple tout ce qui est bizarre c'est direction caddie. Comment ça se cuisine? On verra bien.

Ce qui m'éclate aussi c'est les associations de goûts pas forcément évidentes. Bon, je ne parle pas non plus d'une révolution (not talkin' about a re-e-volutiooon...). Par exemple le beurre de cacahuète. J'en avais acheté un pot pour tester les tueries de peanut butter hamburgers de Lisa.

Et ben, j'ai vu quelque part que ça pouvait aller avec la pomme, aussi! Ouais ouais, tu t'en doutais pas hein? Si? Ah. Ben moi je savais pas. Donc tu remplis le fond d'un ramequin (note bien : en verre, le truc, si c'est opaque personne ne verra ton artistique et audacieuse superposition de saveurs!) avec du beurre de cacahuète mélangé à un sablé digestif genre McVities émietté, tu coupes une pomme en petits bouts et tu saupoudres le reste du McVities. Ca croustille, ça va bien ensemble, c'est bon.

Thursday 16 January 2014

Olaf et Olga, c'est qui ?


Olaf, l'homme

Olaf a rencontré Olga à la fac, plus précisément en cours de néerlandais, et l’a séduite en la courtisant finement à coups de vidéos YouTube dégueulasses.
Olaf, c’est un bonhomme, un vrai, qui boit de la bière, va à des matches de foot, qui pue sous les bras et a de la fourrure sur les jambes. Il a toujours raison, sauf quand il prétend avoir les yeux verts ou que carotte s’écrit avec un seul « t » (un scandale quand on connaît sa maniaquerie de l’orthographe). Il aime le foot, la bière, sa femme, Pokémon et manger au McDo. Un vrai bonhomme donc. Mais c’est aussi un punk, qui n’écoute rien d’autre que Green Day à fond dans sa caisse, et qui roule toujours trop vite parce que « la vitesse du cadran n’est pas la vitesse effective ». Il a constamment la trique, à la longue (haha) on ne sait plus qu’en faire. Aussi, il réfléchit beaucoup trop, c’est son seul défaut. Par chance, Olga n’a pas ce problème…

Olga, la pu- la femme

Olga est la plus belle, Olga est la meilleure, Olga a les plus belles fesses et des tournesols dans les yeux. Olga est aussi une artiste, qui réinvente les noms des couleurs, et qui peut bricoler n’importe quoi avec n’importe quoi. La maison est d’ailleurs en passe d’être remplie de ses œuvres du sol au plafond. Sa particularité, c’est d’auto-brasser : quand elle boit, elle n’est pas bourrée, mais quand elle ne boit pas, elle l’est. Elle rigole comme une hyène, et dort comme une marmotte. Elle fait tout moisir, aussi bien les fleurs que le thé. Olga aime cuisiner pour son homme, et réussit même à lui faire manger des légumes. Bien qu’elle ne connaisse au rien au foot, elle essaye par gentillesse de s’y intéresser, mais continue d’appeler le joueur préféré d’Olaf « van der Fart ». Elle partage tout avec Olaf, sauf le fromage. Et, s’il y a un problème, c’est évidemment toujours de sa faute.